Sadya

Lorsque des jeunes du Mali signent un ouvrage collectif : 200 poèmes pour Ramata Diarra

La nuit du 13 Mai 2018, à Fana, un village environnant de Bamako, une petite fillette de 5 ans a été lâchement et sauvagement enlevée et arrachée des bras de sa maman. Peu après, elle a été retrouvée décapitée et éventrée. Pour dénoncer ces ignominies d’un autre siècle, des jeunes s’unissent pour signer un ouvrage collectif intitulé « 200 poèmes pour Ramata Diarra »

Cette histoire a choqué et indigné plus d’un sur les réseaux sociaux, les médias classiques du Mali et la presse internationale. Tous témoignant de leur indignation face à tant de bestialité et l’incompréhension de tels actes en 2018, un siècle où des organisations de défense des Droits de l’Homme sont créées chaque jour et où l’on se dit « civilisés ». Cette initiative a été inspirée par Aicha Diarra, présidente de l’organisation ‘’La Voix du Mali’’ et également jeune écrivaine militante des Droits de l’Homme.
La chasse aux albinos…
Il faut dire la vérité, ce n’est pas une pratique récente mais avec les différents moyens de communication, de plus en plus de personnes osent dénoncer cette pratique, briser le silence. Depuis des années, les albinos subissent au Mali rejet et tueries, surtout à l’approche des élections présidentielles. Ils sont victimes de sacrifices humains et de superstitions. C’est devenu une habitude d’assister pendant ces périodes à leurs enlèvements ou à leurs assassinats. Certaines croyances disent que les marabouts et féticheurs peuvent fabriquer des gris-gris qui procurent la richesse et le pouvoir à partir des cheveux, du sang, de la tête ou des parties génitales d’un albinos. Cela est dû à une culture de l’ignorance pure diffusée par certains individus malfaiteurs que nous appelons marabouts et féticheurs. Beaucoup d’entre eux sont des dangers pour notre société en termes de vie humaine et de stabilité sociale. Aucun système n’est mis en place pour contrôler ces pratiques et aucune réglementation éthique ne leur est reconnue. Donc n’importe qui peut se lever, dire des balivernes et on y assiste sans dire mot ou sans rien faire. Selon Ikponwosa Ero, experte à l’ONU :
« Les albinos sont un groupe en danger, menacés de disparition méthodique si rien n’est fait pour arrêter ces atrocités. »
Le rejet et les sacrifices rituels dont les albinos sont victimes sont des pratiques qui remontent à très longtemps et qui continuent de hanter les croyances populaires car certains sont incapables de donner une définition biologique à cette différence naturelle. Souvent, ils sont définis comme des êtres possédant de la magie.
Qu’est-ce que donc l’albinisme ?
L’albinisme se définit comme « une anomalie génétique et héréditaire qui affecte la pigmentation et se caractérise par un déficit de production de mélanine Elle fait partie du groupe des photo-gènodermatoses, affections génétiques de la peau aggravées par la lumière solaire qui touche les mammifères, y compris les êtres humains, les oiseaux, les poissons, les amphibiens, les reptiles etc. et sont appelés Albinos. Ce déficit peut aller jusqu’à l’absence totale de pigment mélanique dans l’iris et les téguments (épiderme, poils et cheveux, plumes), malgré la présence normale en nombre de cellules pigmentaires ou mélanocytes.
Pourquoi cet ouvrage collectif ?
Dans la nuit du 13 Mai à Fana, après avoir été arrachée à sa mère, Ramata Diarra petite fillette de 5 ans a été retrouvée quelques temps après égorgée, décapitée et éventrée. Tels sont les témoignages de sa mère, une inconsolable mère meurtrie par la perte de son enfant et de la manière la plus cruelle « Ils ont pris mon enfant, aux aurores, j’ai vu l’homme. Il a quitté la cour avec mon enfant, j’ai essayé de le poursuivre, mais je n’ai pas pu l’avoir. J’ai crié, j’ai crié et les gens sont sortis, les voisins aussi pour nous aider. Nous n’avons pas pu le rattraper », a confié la mère de la fillette qui est revenue pour sauver sa seconde fille.
Le cas de Ramata Diarra n’a laissé personne indifférent. On a vu des photos circuler sur les réseaux sociaux de cette pratique qui est toujours aussi répandue car l’État ne fait presque rien pour lutter contre cette croyance. Par ailleurs, les bourreaux ne sont jamais identifiés alors qu’ils devraient être mis aux arrêts. On croirait même que l’État cautionne ces pratiques puisque leur silence est accusateur et la société civile qui n’en parle pas devrait engager le débat, mener des sensibilisations autour du sens même de l’albinisme. Cette petite fille est une victime de trop, c’est pourquoi ils sont nombreux à rassembler leurs voix pour demander justice et protection de nos frères et sœurs albinos. L’ouvrage collectif est destiné à susciter l’indignation, la révolte et la mobilisation afin de lutter contre cette pratique inhumaine, dégradante, avilissante qui, a coûté la vie à un nombre incalculables de nourrissons, d’enfants, d’adolescent(e)s , de femmes et d’hommes au motif qu’ils étaient albinos.
Ils sont plusieurs à participer à cet ouvrage: des écrivains, des bloggeurs, des journalistes, des enseignants, des étudiants pour mettre fin à la chasse aux albinos. Un adage dit : « Seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin ». Ce projet en est l’illustration parfaite.
A travers la fillette Ramata Diarra, un hommage sera rendu à tous les albinos ayant perdu la vie dans les mêmes circonstances. Cet ouvrage vise, à travers des écrits, à trouver les mots pour maintenir vivante la mémoire d’une enfant victime de croyances superstitieuses rétrogrades, et par la même occasion à secouer une société qui s’est appropriée cette superstition caractérisée par son indifférence et son absence d’engagement militant.

Pour participer à cet ouvrage, écrivez un mail à cette adresse : ramatadiarraalbinos5ans@gmail.com
Nous espérons essuyer les larmes de sa famille : « Je souffre, tout le monde dans les parages souffre. Son père et moi, nous sommes meurtris et fatigués. Ce que nous souhaitons c’est que ce genre de pratique cesse, que tout le monde se lève et qu’on trouve des solutions. » Dixit Hawa Touré la mère de la victime.


Hello from Ghana : perdue dans les rues et les lieux historiques

J’ai fait un voyage de Bamako à Accra. Dans mon article précédent, je racontais les coulisses de mon voyage et sur celui-ci je raconte le reste.

Sur la route reliant Kumasi à Accra, j’ai découvert beaucoup de choses et j’ai fait mon analyse de ces découvertes. Arrivée à la Côte de l’Or (nom du Ghana pour ses richesses en or avant d’être exploité par les colons britanniques) je me suis aventurée dans les rues, j’ai déniché des lieux symboliques et je vous en parle…

Sur cette route serpentée qui me parait interminable, qui semble n’avoir pas de fin, je flirtais avec mes deux amants (bic, crayon), en me laissant charmer par tout ce que je voyais. J’étais tombée en amour pour ce pays. Au fur et à mesure que le bus avançait, j’avais l’impression que la capitale (Accra) n’était plus très loin (ce qui en réalité n’était pas le cas). Chaque village avait son petit paradis, j’ai remarqué que la grande majorité des villages du Ghana étaient totalement indépendants de la capitale car disposant eux-mêmes de toutes les infrastructures nécessaires pour ne pas vivre au dépend de la capitale. Les villages avaient leurs propres hôpitaux, leurs écoles, leurs lieux de culte, des banques, des maisons spacieuses et luxueuses avec une architecture héritée de la colonisation britannique et que les villageois ont récupérés en leur manière. Et je me dis que c’est cela le développement ! Malgré l’immensité du territoire ghanéen, les villages vivent bien et mettent en valeur leurs ressources naturelles.
Arrivée à Accra, j’ai d’abord cru me trouver aux États unis, j’ai tout de suite apprécié la rigueur des automobilistes dans la circulation, il y avait aussi de hauts building,  la ville est sacrément propre. Aux populations, focus sur leurs occupations, chacun cherchant à survivre. La société Ghanéenne a attiré mon attention dans le sens où hommes et femmes sont tous industrieux, engagés pour le développement de leur pays, on constate un patriotisme sans pareil qui explique là où ils sont de nos jours.
Je me suis aventurée dans les rues, pour bien profiter il faut prendre le Trotro (transport en commun), ils sont doués pour vous faire faire le tour d’Accra à moins de 10 Cedis. Je suis allée dans les lieux connus (ou non) pour démystifier cette ville qui est si grande.

Moi dans le Trotro( transport en commun)

J’ai d’abord visité Accra Mall, un centre commercial où chaque personne peut trouver ce qu’elle cherche (supermarché, restaurants, points de beauté, voitures, téléphones, cinéma etc…) Ma visite là-bas a coïncidé avec un mardi, heureusement car le mardi, dans tous les restaurants de la ville si vous achetez une pizza on vous en offre une autre et c’était un régal. Ensuite je suis allée sous les ponts un peu en face d’Accra Mall pour prendre des photos montrant ce moyen urbain et moins populaire dans les pays africains francophones : le graphite

Dans les rues d’Accra

 

Toujours dans les rues d’Accra
Jamais sans mon calepin et mon bic

Après cela, direction le Mémorial Kwame Nkrumah pour en savoir plus sur l’Histoire du pays et cet illustre icône du panafricanisme, précurseur de l’indépendance du Ghana non moins ancien président du Ghana. Lors de la visite, j’ai interviewé Monsieur Mohamed Awell Yigan, le guide touristique du Mémorial Kwame Nkrumah (l’intégralité de l’interview dans un nouvel article). Il nous a édifié sur le choix du dit parc pour le dédier à Kwame Nkrumah. Sont aussi exposés là-bas les tombes du couple Nkrumah (lui et sa femme Fatiya Nkrumah), ses livres, ses photos prises lors de ses tournées en tant que président et lors de son exil en Guinée, ses effets personnels comme ses bic, son bureau, le téléphone fixe, les meubles, ses habits, les livres qu’il a écrit, sa voiture et le cercueil dans lequel il fut transporté. Deux statues de l’homme y sont également.

Le monument de Kwamé Nkrumah au Mémorial portant son nom, c’est ici qu’il aurait annoncé l’indépendance du Ghana

Après avoir écouté avec passion toute l’Histoire du mémorial, je suis allée à la place dédiée à la Liberté et à la Justice, qui a été construite en 1957 et qui s’appelle ‘’Place of Freedom and Justice’’. Cette place représente la liberté et la justice lors de l’indépendance. Elle signifie que tous les Ghanéens, hommes, femmes, jeunes et vieux ont le droit de jouir de la vie, de la liberté et de la possibilité de poursuivre le bonheur comme ils l’entendent. Cette place, qui fait face à la place de l’indépendance, est tout aussi symbolique pour les Ghanéens. J’ai interviewé le guide touristique des lieux qui nous a enmené sur la toiture (ce qui est une faveur car c’est normalement réservé  aux délégations officielles, nous étions les premières maliennes à avoir accès à ce lieu !) longue de 8 étages de 10 marches.

 

A la place de la Liberté et de la Justice
Au sommet de la Place de la Liberté et de la Justice

 

Après cette journée riche en apprentissage, j’avais l’impression de m’endormir moins bête et j’aime l’idée de raconter cette aventure.
Tout au long de mon séjour, je vous ferai découvrir d’autres lieux qui me semblent importants à partager. Je vous raconterai aussi comment j’essaie de m’adapter dans ce pays en tant que francophone, et j’écrirai aussi mes aventures quotidiennes.

L’intégralité de l’interview dans le prochain article.


Mon pénible et excitant voyage en bus de Bamako à Accra

Je n’ai pas pris l’avion. Et alors? Ça change quoi? L’essentiel c’est d’arriver à destination. J’avais aussi envie de vivre cette aventure, une première pour moi : aller seule dans un pays en bus. J’ai quitté Bamako le mercredi 11 Avril 2018 pour rejoindre Accra, pour une formation en anglais, immergée dans un pays anglophone. Mon voyage a été pénible pour le corps mais très instructif pour l’esprit! Je vous raconte…

Ceux qui me connaissent savent que les voyages et moi ont toujours fait bon ménage. Mais je vous rappelle que la distance qui sépare Bamako d’Accra est de 1473 Km.

Mon père m’a déposé à la gare à 06h45. La séparation a été dure, vue la complicité que j’ai avec lui. Pour ne pas donner libre cours aux larmes, il n’a même pas attendu les formalités, il m’a déposé rapidement et est parti sans regarder en arrière. J’ai laissé glisser quelques larmes que j’ai vite essuyées.

Ensuite, quelle ne fut pas ma surprise, à l’enregistrement des bagages, lorsque j’ai appris que l’on doit payer quelques verroterie pour faire enregistrer ses valises (à partir de 1000 F par valise) et ce après avoir payé le billet pour le transport. J’ai quand même payé, tout ce qui m’importait c’était de partir pour réaliser mon rêve.
J’ai quitté Bamako à 08h00 avec la compagnie de transport « Bani ».

Le début d’un long voyage…

Sur la route, j’apprécie le paysage : la vraie beauté de la nature, la profondeur et la diversité de ce grand territoire qu’est le Mali. Après une ou deux heures de route, nous arrivons au premier poste de contrôle de Bougouni, à 149 km de Bamako.

On nous a demandé de sortir pour passer au contrôle des pièces d’identité. Une fois descendues du bus, ma copine Diala Doukouré et moi, nous sommes dit qu’on avait du temps pour chercher les toilettes… Il s’en est fallu de peu pour que le bus parte sans nous! On a dû courir à 100 à l’heure! C’est dans ces moment-là que nous découvrons nos talents d’athlètes. Rires. 

Nous avons continué le voyage avec enthousiasme, en regardant un film Burkinabé sur un ancien combattant à la recherche de sa pension. Ça a détendu l’atmosphère. Nous sommes arrivés à Sikasso à 13h40 pour une pause. On en a profité pour déjeuner et prier.

Abus de pouvoir des policiers

Prochain arrêt : le poste frontalier de Heremakono, le dernier du territoire malien. À ce poste, ils doivent prendre les pièces d’identité de chaque passager pour mettre des cachets sur les passeports. Nous étions toujours au Mali et les maliens ne sont pas censés payer tant que l’on est sur ce territoire! Ce sont les non-maliens qui doivent payer une somme de 1000 à 2000 francs CFA, ça varie selon leur humeur.

Mais la corruption existe à tous les niveaux, elle gangrène l’administration, particulièrement au sein de la police. Pour que les pauvres voyageurs puissent avoir leurs pièces et remonter à bord, tout le monde a dû payer. On m’avait sifflé que les maliens ne doivent pas payer et j’ai quand même dû payer les 1000 francs pour ne pas retarder les autres…

Mais voulant chercher loin, j’ai cherché à savoir pourquoi on m’avait pris cet argent, à moi et à tous les autres d’ailleurs! Leur réponse a été de me confisquer mon passeport… Juste pour avoir réclamé mon droit de citoyenne malienne! De l’abus de pouvoir! Le policier, se sentant intimidé par les regards et les protestations des autres voyageurs, a fini par me le rendre, avec un faux-semblant de professionnalisme. De toute façon, j’ai mes deux armes pour dénoncer ces abus : mon bic et mon cahier de notes!

Moi, cherchant de l’inspiration, CP: Diala Doucouré

Après cet incident, nous avons repris la route… avec des contrôles interminables! Des descentes à chaque poste pour le contrôle des pièces : le poste de Koloko, la police transfrontalière du Burkina, la Gendarmerie et trois autres postes dont je n’ai pas demandé le nom à force… A chacun de ces postes, nous avons dû payer 1000 ou 2000 francs CFA.  Nous sommes finalement arrivés au poste de Bobo à 19h25.

Nous avons enfin pu prendre un dîner. Figurez-vous que j’ai pris des brochettes. C’était la seule chose qui pouvait passer… Sinon c’était de la bouillie, du riz, de la salade ou de la viande rôtie. Comme si nous avions le choix de toute façon! On mange. Si ce n’est pas de la viande Hallal, Dieu nous pardonnera après. J’espérais juste ne pas avoir de diarrhée!

J’ai continué la route en discutant de tout et de rien avec Diala et les autres, avant de tomber de fatigue, dans la fraîcheur de la nuit.

Une nuit sans fin…

CP: Diala Doucouré

Aux environs de 00h30, l’apprenti nous a réveillé et nous a ordonné de descendre du bus. Après quelques minutes d’attente, ils nous ont annonçé que le bus avait une panne et que nous repartirions le lendemain. Nous étions à deux villages de la frontière entre le Burkina et le Ghana, à Dissine.

En pleine nuit, au milieu de nulle part, dans l’obscurité totale! Avec comme seuls signes de vie des voitures de voyage qui nous dépassaient et le bruit des hyènes. On était tous sans espoir. Avec l’envie de dormir, mais la peur du vide nous empêchait de fermer l’œil.

Je suis rentrée dans le bus, il faisait très chaud… Une chaleur rassurante, alors que, dehors, j’entendais des bruits bizarres. Je pensais aux sorciers, aux animaux sauvages, et, pire, aux coupeurs de route*! J’ai fini par descendre du bus, pour essayer de dormir par terre, mais c’était impossible avec le vent. Je suis définitivement rentrée dans le bus pour dormir quand le vent est devenu très frais et violent. La fatigue a fini par m’emporter. J’ai dormi d’un sommeil peu profond. L’inconfort et la peur s’en étaient mêlés.

Je me suis finalement réveillée à 05h00 pour la prière. J’ai rejoint la petite bande que nous avions formée (les êtres humains se rassemblent en fonction de leur état d’esprit) et nous avons commencé à camper, à discuter de tout et de rien, à jouer de la musique, à apprécier la nature dans sa splendeur et sa spontanéité… Ben, la vie est belle! Et puisqu’on était là pour longtemps autant s’y habituer.

Notre bande à coté du bus, CP: Penda Diallo

Vers 13h00, nous nous sommes refroidis, la chaleur et la faim ont commencé à faire leur effet. C’est à ce moment que nous nous sommes renseignés sur l’état du bus. Le mécanicien n’était toujours pas arrivé pour commencer le dépannage… Certains passagers, mécontents, ont pris d’autres bus qui passaient par là… Mais, nous, nous étions tellement bien que nous sommes restés.

Un membre du groupe est parti à la recherche de nourriture. Il est revenu trente minutes plus tard avec une grosse assiette. Nous avons accouru vers lui, tels des lions affamés, prêts à croquer leur proie. Il avait amené des pâtes à base farine et du pain. Le seul hic, c’est qu’il y avait beaucoup de piments! Mais on a mangé quand même. Le plat fini, je me suis rendu compte que le bonheur était en constante évolution, qu’il dépend du contexte et de l’état dans lequel on se trouve. Qu’il suffit de peu pour être heureux!

Cette expérience, sans nul doute difficile, était l’une des plus belles expériences de ma vie.

Un aperçu de la foret de Dissine, là où nous avons eu la panne – CP: Diala Doucouré

Le mécanicien est arrivé peu après, et vers 17h00, nous revoilà sur notre route. Nous avons repris le trajet là où nous l’avions laissé. C’est comme ça le parcours du voyageur : il continue toujours sa route, sa mission, sans regarder en arrière…

Une quinzaine de minutes plus tard, nous sommes arrivés à la brigade territoriale de Ouessa (Burkina Faso). Et c’est là que le sport a recommencé : descendre avec les pièces et attendre qu’on nous appelle et remonter dans le car.
Nous avons franchi la frontière du Ghana à 18h15.

A la frontière du Ghana, CP: Diala Doucouré

Les contrôles ont été plus rigoureux les uns que les autres. Ils ont contrôlé toutes les valises, toutes les pièces, tous les carnets de vaccination, la destination et l’adresse à laquelle l’on se rend, et pour combien de temps. C’était vraiment long, nous en avons profité pour échanger nos francs CFA en Cedis Ghana, pour acheter une puce du pays. Certains ont dîné. Pas moi. J’avais peur d’avoir la diarrhée en route. Rires. 
À 20h00, nous quittions enfin ce poste. Nous sommes arrivés à Kumasi, le vendredi à 09h00 du matin. Nous avons déjeuné là-bas, toujours en causant, car il y avait une 2ème panne… mais moins grave que la dernière. Nous sommes reparti pour Accra à 12H00.

À 16h30, nous arrivions enfin à Accra… avec ses embouteillages.


J’ai fait beaucoup de remarques entre Kumasi-Accra que je partagerai dans mon prochain article, également mes impressions sur la ville.
Mais le plus important, c’est de savoir que je suis bien arrivée à Accra! Cette ville tant rêvée! Malgré les couacs et les épreuves dont je sors grandie.

 

* coupeurs de route : hommes armés qui attendent en bordure de route pour piller les voyageurs


Le Livre « Être une Femme Ambitieuse au Mali » : Les grandes étapes de la Campagne autour de la sortie au Lancement Officiel

Cela fait trois semaines que le livre « Être une Femme Ambitieuse au Mali » de Sadya TOURE a officiellement rejoins les librairies et les bibliothèques du Mali et du monde paru chez Innov Éditions. Je souhaite donc partager avec vous chers lecteurs, abonnés, le parcours tonitortueux et à la fois motivant derrière le lancement à succès de ce dit livre.

Rappelez-vous…
Une page officielle sur Facebook avait été créée le 15 Novembre 2017 avec le Nom Sadya TOURE Officiel

https://www.facebook.com/sadyatoureofficiel/?hc_ref=ARQu0VLlEacMB5UuYoC0mvuhpjhq1KmX9-qVExunL8VkFEOr8WFbZvqfx-HwlrIVYnU

Cette page avait pour but de communiquer sur la venue de ce nouveau bébé qu’on a surnommé « Être une Femme Ambitieuse au Mali » qui s’inscrit dans le cadre d’une contribution modeste mais non des moindres aux grands débats autour de l’autonomisation des femmes, l’Égalité des chances et de la Parité entre les sexes.
Le livre dépeint la société malienne qui étouffe ses filles par le poids de certaines traditions. Il traite principalement de la condition de la jeune femme leader dans une société aussi conservatrice que le Mali, de l’excision, du mariage précoce, du décrochage scolaire des jeunes filles, de la violence conjugale et de manière générale comment la femme leader vit son leadership surtout si elle nourrit de grandes ambitions. Dans le livre, l’auteur utilise un style qui se rapproche de l’essai et du roman et elle aborde ces débats d’un point de vue sociétal comment nos sociétés actuelles contribuent à nourrir ce système et cette domination patriarcale sur les femmes qui se transmet par l’éducation de surcroit par les femmes elle mêmes. Elle raconte comment l’héroïne du livre lutte contre les préjugés de la société, contre certains codes et idées préconçues en étant fidèle à elle-même et à ses valeurs morales et spirituelles. Le livre met aussi en lumière comment nous pouvons nous inspirer de bons nombres de cultures africaines qui respectaient la dignité de la féminité et pouvoir s’y appuyer pour redonner à la femme la place qu’elle mérite vraiment.
Les premières actions et les dates à retenir…
Avant de commencer je voudrais remercier quelques personnes ressources qui m’ont aidé sur comment mener une belle campagne digitale, des conceptions et d’autres conseils.
Je commence par Aliou Badara Barry, Amadou Maiga, Marie Lo depuis le Sénégal, Marcelin Yayra du Togo, Zounou Maiga, Souleymane Kouma, Lalaicha Maiga, Mariam Nafogou, Abdoulaye Mahamadou Touré, Ousmane Makaveli Traoré, Abdoul Hassan Cissé(Pacha) je vous remercie pour votre apport dans la communication, la diffusion et les partages.
Une page a été créée pour entamer une stratégie de communication agressive sur les réseaux sociaux et elle a eu de bons résultats car tout au long de trois mois, le buzz a été créé autour du livre bien avant que le livre ne soit disponible.
Le teasing sur le livre a débuté le 01 Décembre 2017 et a pris fin le 18 Décembre. La fin du Teasing était le dévoilement de la Couverture du Livre et cette publication a eue beaucoup de likes, de commentaires et 111 Partages.
Le 21 Décembre 2017, j’étais reçue pour la deuxième fois en audience avec Mbaranga Gasarabwe, représentante spéciale adjointe pour la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali ( MINUSMA), coordinatrice résidente des Nations Unies, Coordinatrice de l’Action Humanitaire et Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour le Mali pour la préface du livre qui a été un parcours de la combattante car il a fallu trois mois pour qu’elle dépose sa précieuse signature sur le livre.
Le Samedi 10 Février 2018, j’étais dans ma ville natale Tombouctou la cité des 333 Saints pour les activités rentrant dans le cadre du Pré lancement du livre à la Bibliothèque Fondo Kati dans le quartier Hamabangou. Cette activité a été rendue possible grâce au concours de vaillants jeunes qui ont à la limite volé des billets d’avion à la MINUSMA afin que j’honore ma promesse de célébrer ma succes story avec les miens. Il s’agit d’Alhousseyni Aguissa, de Youssouf Ag Ibrahim, mes chaleureux remerciements à la Bibliothèque Fondo Kati, aux jeunes de Hamabangou, aux autorités locales présentes, à Sankore Labs, à Sahel Studio, à Doniblog.

A la ceremoniede pré lancement du livre à Tombouctou, CP: Abdoulaye Touré
La table des Officiels de la Ceremonie, CP: Sahel Studio

Le maitre de ceremonie Mahamane Sangaré, CP: Sahel Studio
Photo de groupe à la fin de la cérémonie

Après la ville de Bilal Soudan(Tombouctou), c’était dans la ville des trois caïmans(Bamako) qu’il fallait célébrer le baptême de ce bébé.
Les démarches se sont avérées périlleux mais très fortes en challenges.
Nous étions reçus en audience le 06 Mars 2018 par le Ministre de la Culture Madame N’Diaye Ramatoulaye Diallo afin qu’elle parraine la cérémonie officielle de dédicace.
Le jour tant attendu s’approchait à grands pas et nous étions doublement sous pression : l’organisation et la venue un peu tardive des exemplaires du livre qui sont de justesse arrivés à Bamako le 21 Mars 2018. Un premier shoot en terme d’avant gout fut réalisé par Sahel Studio.

 

Avec mon père car il a beaucoup contribué à la rédaction de ce roman

(Dieu merci le livre est là il reste des détails, des appels par ci, des mails par-là, des choses à aller chercher mais du calme demain sera quand même l’un des plus beaux jours de ma vie, papa et maman seront là tout comme tes proches et ta famille….)
Coïncidence ou coup du Destin?
Pour ceux qui connaissent l’Histoire du Mali savent que le 22 Mars est une date mémorable où le cours de l’histoire a été changé à jamais deux fois de suite! Le 22 Mars 1991, les femmes et les élèves sont sortis pour dire non au régime de l’époque après 23 ans de dictature ce qui s’est bien sur terminé en bain de sang. Le 22 Mars 2012, les femmes de Kati sont descendus sur Koulouba pour demander des comptes au président Amadou Toumani Touré sur la situation du Nord ce qui s’est terminé par un putsch.
C’était une parenthèse pour montrer que cette date était très importante pour le Mali et que l’Histoire du Mali retiendra qu’une jeune fille de 21 ans a lancé son livre à la même date.
Le lancement fut une réussite avec au moins la moitié du stock de livres achetée sur place, des parents amis, camarades, collègues venus de partout pour magnifier ce jour. Je vous remercie tous ici pour votre présence et votre soutien en ce jour si mémorable. Les images parlent mieux….


Nous partions en rupture de stock à partir du 30 Mars 2018 mais dès le 14 Avril 2018 de nouveaux exemplaires sont disponibles partout dans le monde en passant la commande aux numéros suivants : (00223 76 03 52 68) et le (00223 76 04 87 63) ou envoyez un mail à l’adresse suivante : innovedition@gmail.com
Les 05 et 06 Avril 2018, ont eu lieu le lancement du livre en milieu scolaire notamment au Lycée Notre Dame du Niger et au Lycée Ba Aminata Diallo toutes deux des lycées de jeunes filles. L’objectif de ces conférences étaient d’inspirer les jeunes filles qui commenceront bientôt la vie active à se réaliser elles-mêmes; à se battre pour leurs rêves et à diffuser les grandes lignes du livre.

Quelques liens des articles sur le lancement du livre…

https://www.google.ml/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.journaldumali.com/jdmtv/sadya-toure-auteure/&ved=2ahUKEwiA0Ky3wK3aAhWPJSwKHZTJDlMQFjAGegQIAxAB&usg=AOvVaw0WFxsXpjDO6iC9lpOu7yZt

 

https://www.google.ml/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.maliculture.ml/&ved=2ahUKEwjqwtCKwq3aAhXIdCwKHaNRApc4ChAWMAJ6BAgGEAE&usg=AOvVaw2B_vRrfVm68impZZ8IDUVb

 

https://www.google.ml/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.trendsmap.com/twitter/user/maliculture_ml&ved=2ahUKEwjqwtCKwq3aAhXIdCwKHaNRApc4ChAWMAh6BAgBEAE&usg=AOvVaw3RNjk8UFEhseezh0LDehJj

 

https://www.google.ml/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.trendsmap.com/twitter/user/maliculture_ml&ved=2ahUKEwjqwtCKwq3aAhXIdCwKHaNRApc4ChAWMAh6BAgBEAE&usg=AOvVaw3RNjk8UFEhseezh0LDehJj

 

https://www.google.ml/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://m.youtube.com/watch%3Fv%3DXy2yvbNXeIY&ved=2ahUKEwjqwtCKwq3aAhXIdCwKHaNRApc4ChC3AjAAegQICBAD&usg=AOvVaw2sys7ab6sLb6AF1NaQDUgd

 

https://www.google.ml/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://rue223.com/2018/03/23/musee-sadya-toure-et-son-livre/amp/&ved=2ahUKEwiA0Ky3wK3aAhWPJSwKHZTJDlMQFjARegQIBhAB&usg=AOvVaw0ETPyux3luA0lcsTXVxewK&ampcf=1

https://www.google.ml/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://drapeau-blanc.over-blog.com/2018/03/17-24-mars-la-semaine-de-la-francophonie-au-mali.html&ved=2ahUKEwiA0Ky3wK3aAhWPJSwKHZTJDlMQFjATegQIAhAB&usg=AOvVaw1JRtPjAqu_TmWiPmOOkbOV

 

https://www.google.ml/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://niarela.net/societe/bamako-lancement-officiel-du-livre-intitule-etre-une-femme-ambitieuse-au-mali&ved=2ahUKEwiA0Ky3wK3aAhWPJSwKHZTJDlMQFjAAegQIBRAB&usg=AOvVaw0KlR893rHGXkoHQEiG8dCT

 

https://twitter.com/ImpactHubBKO/status/978654966767374337?s=20

 

https://www.google.ml/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://m.facebook.com/events/220789858472191/&ved=2ahUKEwiA0Ky3wK3aAhWPJSwKHZTJDlMQFjAEegQIARAB&usg=AOvVaw0kqcSstnD0z451x_0EzNI4

Nous disons merci à toute la presse traditionnelle aussi notamment: Le Journal le Combat, L’Essor, Les Échos, la radio Mikado FM, l’Office de radiodiffusion et de télévision du Mali( ORTM), la chaine de télé marocaine 2M TV, le Journal du Mali et la presse internationale notamment le site de la Francophonie.

Des Tweets, Retweets et partages sur le livre et la cérémonie de dédicace…

 

  • Parce que nous leurs sont reconnaissants pour tout, un grand merci à tous nos partenaires et sponsors qui ont embarqué dès le début jusqu’à nos jours :
     Ministère de la Culture,
     Nations Unies au Mali,
     Musée National du Mali,
     Azalai Hôtels,
     Futur Vision,
     SunCom Technologies,
     Africa Scène,
     Supertech,
     Eau Minérale Kati,
     Innov Éditions,
     Sequoia,
     Phiphi+,
     Tirera Films,
     Nour Communication

C’est quoi la suite? De nouveaux projets? Un nouveau livre? Ou juste des Conférences sur celui-ci?
La vente et la promotion du livre continuera ce qui est impératif. La perspective à très court termes, c’est de voir comment traduire le livre en d’autres langues d’abord l’Anglais et le reste suivra.
Appuyer par des actions concrètes et pragmatiques les idéaux du livre car d’autres personnes, des organismes et des fondations s’intéressent à cette cause, notre cause.
Pour rester informés de la suite n’hésitez pas à me suivre sur mon blog, sur mes différents réseaux sociaux.
Facebook: Sadya Toure
Sadya TOURE Officiel
Instagram: miss_sadya
Twitter: @ToureSadya
LinkedIn: Sadya Touré
Blogs: www.patrimonde.mondoblog.org
www.almanebere.wordpress.com


Une année de blogging : rétrospective et perspectives

Une année de blogging ça se fête! Joyeux anniversaire à moi-même (rires) et merci à tous d’avoir rendu mon adhésion dans ce monde facile. Cet anniversaire est pour moi l’occasion de faire un retour sur le passé : faire une introspection, voir si les objectifs qui étaient fixés au départ ont été respectés, sinon se projeter dans le futur, se donner les moyens d’atteindre les objectifs qui n’ont pas encore été atteints et s’en fixer de nouveaux.

Le debut d’une belle histoire d’amour…

Avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais vous raconter comment m’est venue l’idée d’être blogueuse. Il y a des années, je détestais écrire, pourtant on ne cessait de me dire que j’avais une belle plume mais je me refusais à cet exercice. Je me souviens qu’en 2015, lors du festival de Selingue, j’ai rencontré un blogueur du nom de Moussa Magassa qui s’était présenté en tant que blogueur. J’avoue que je me suis dit « c’est quoi ça encore ? Je parie que c’est juste pour bluffer » et quand il m’a demandé d’adhérer à l’association d’ici je l’ai catégoriquement rejeté.
Mais début février, une rencontre m’a bouleversée et m’a positivement déstabilisée à propos du blogging. Lors de son passage à Bamako pour les Journées de la Beauté et du Bien Être, j’ai rencontré l’imminente, l’audacieuse et belle Fatou N’Diaye, icone de la blogosphère française. J’ai alors commencé à m’intéresser à ce nouveau métier que l’on s’approprie. Après avoir été atteinte du virus, j’ai demandé conseil auprès de plusieurs blogueurs, notamment sur mon idée de commencer enfin à bloguer et aussi sur le créneau que je voudrais défendre : la promotion des patrimoines culturels du Mali, d’Afrique et du monde. Ce sujet m’inspire à plus d’un titre, et c’est comme cela que le 24 février je publiais mon premier article sur mon premier blog : www.almanebere.wordpress.com
Avec pour titre : Sadya décida et le blog fut!
Un premier article visiblement réussi, vu le nombre de partage sur toutes les plateformes (Facebook, Twitter, etc).
Puis je me rendais à Dakar pour une formation de cinq semaines et je publiais un deuxième article sur ma première expérience en avion, avec pour titre « Une gaou dans l’avion ».
Celui-là aussi m’a valu plusieurs nouveaux abonnés. Lors de mon séjour à Dakar, nous étions 230 jeunes à recevoir cette formation, et nous avions initié des activités pour les festivités du 8 mars, Journée Internationale de la Femme. Ma contribution modeste fut à travers ma plume. Un article sur le féminisme : rendre hommage aux femmes à travers une journée, les nombreuses luttes qui ont finalement payées, les manifestations de sa célébration dans les entreprises, dans les familles… et mon opinion propre sur cette journée. Là encore j’ai gagné plus de 200 abonnés. Enfin l’article sur ma visite à l’Ile de Gorée ayant pour titre ‘’Je suis une fille d’esclaves!’’, cet article a touché aux sensibilités de tous ceux qui se sont un jour rendus à Gorée.

Une autre belle aventure
Mi-mars, je postulais au concours RFI organisé pour les jeunes talents blogueurs francophones. Les résultats sont tombés un mois après. J’étais admise au concours et je faisais désormais partie de la grande communauté des bloggeurs francophones RFI Mondoblog, ce qui impliquait un nouveau blog avec leur nom de domaines, plus d’ouverture au monde et plusieurs opportunités. Trois semaines après je publiais mon premier article sur mon nouveau blog : www.patrimonde.mondoblog.org Cet article je l’ai écrit à mon retour de Tunisie (Sousse), son titre ‘’Sousse, une ville somptueuse et pétrie d’histoires !’’
De fil en aiguille, j’ai commencé à mieux comprendre le blogging, je prenais un plaisir fou à partager mes voyages (qui étaient pour la plupart pour mes actions bénévoles, mes découvertes etc.)
Ensuite il y a eu une longue pause, à un point tel que j’ai perdu beaucoup d’abonnés. C’est à ce moment que je me suis rendu compte que j’étais effectivement suivie. Lorsque je rencontrais des amis virtuels à des activités on me demandait : « je ne vois plus d’articles sur ton blog » ou « tu as arrêté d’écrire? »
Ces commentaires me hantaient, me poussaient à trouver un article à écrire. Mais mon souci de sincérité faisait que je me suis à chaque fois refusée à écrire sur un site que je n’avais pas encore visité, je préfère voir de mes propres yeux et écrire.
Cette longue pause s’explique par le fait que, dans mes objectifs pour l’année, je devais finir de rassembler et d’ordonner mes écrits pour sortir mon livre. Objectif réalisé et j’espère que ceux qui attendaient mes quelques phrases sauront comprendre ce silence.
Septembre, mon blog m’a valu de participer à un programme de formation de trois semaines, organisé par l’ambassade des États Unis d’Amérique au Mali, sur le rôle des journalistes et blogueurs dans la résolution des conflits. Cette formation était sanctionnée par une attestation.
En Décembre, mon blog fut retenu parmi les blogs de référence pour communiquer autour d’un évènement à dimension nationale pour une organisation internationale.
En Janvier, j’obtenais un contrat de consultation pour la communication autour d’un projet de livre d’une grande figure politique nationale du Mali.
En février, nous (mon blog et moi) paraissions dans le numéro dédié aux femmes qui travaillent dans le digital du magazine Sadio Mag disponible également en ligne : www.sadio.osmose-events.com
Mes perspectives pour ce nouvel âge sont : réanimer mon premier blog en retranscrivant en anglais les articles qui seront publiés sur le présent blog, obtenir toujours plus d’avis personnels sur des sujets qui me passionnent, promouvoir plus de sites que ça n’a été fait jusque maintenant, et plus de folies et de passions à partager !

Finalement notre amour a survécu

Image symbolisant la fete autour d’un anniversaire

Quand j’y repense, je crois que nous avons fait du chemin mon blog et moi et je suis fière de mon bébé qui a aujourd’hui un an. Je nous souhaite de belles années encore couronnées d’excitants voyages, d’articles poignants sur les réalités du monde, de beaux sites historiques à faire découvrir, beaucoup, beaucoup de voyages, de passions, de folies.