Mamadou Igor Diarra pense que c’est Possible au Mali et moi j’affirme que ce sera possible au Mali !

Article : Mamadou Igor Diarra pense que c’est Possible au Mali et moi j’affirme que ce sera possible au Mali !
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15 janvier 2018

Mamadou Igor Diarra pense que c’est Possible au Mali et moi j’affirme que ce sera possible au Mali !

C’est Possible au Mali de Mamadou Igor Diarra est un livre paru chez les Editions Cherche Midi le Janvier 2018. De sa sortie à nos jours, il a connu un tel succès que le livre est actuellement en rupture de stock tant ce livre est plein d’enseignements, de vérités méconnues des citoyens. Découvrez dans l’article les grandes lignes du livre après lecture.

C’est Possible au Mali est un livre est un ouvrage unique, d’une rare sincérité, d’une lucidité implacable et d’une grande valeur morale qui retrace la vie de Mamadou Igor Diarra, un homme politique brillant, un cadre de banque hors pair, un patriote dans tous les sens du terme, un citoyen malien et surtout un des descendants de la lignée de Da Monzon Diarra. Il parle de sa vie et des évènements qui l’ont marqué mais pas que, il partage aussi avec nous son expérience de vie où l’on peut tirer des leçons de ses succès aussi bien que de ses échecs.

La couverture du Livre C’est Possible au Mali

Qui est Mamadou Igor Diarra?
La première partie se résume essentiellement au type d’enfance qu’il a eu car fils d’un ingénieur aérien malien et d’une mère Ukrainienne.
Il explique ce que cela fait d’être un enfant ‘’Métis’’ dans ce pays de Neige Blancs et d’Hommes blancs non habitués à ce brassage car n’ayant pas connu la colonisation vers les pays Africains. Mieux il relate la grandeur du Mali de l’époque, ce grand Mali que les braves hommes aimaient tant. Ces hommes avaient le vrai sens du patriotisme, de l’amour de la Nation, le sens du service sans rien attendre en retour.
Etant en Russie, il rêvait de son pays lointain dont il entendait que des éloges de la part de ces dignes fils, son destin se chargea de le guider vers sa patrie et mieux sur les terres de ses ancêtres Da Monzon Diarra à Ségou dans la ville de Markala.
Il s’adapta rapidement à la vie de campagne. Sa transition de la neige à la terre rouge, des jouets de la Russie aux Champs de Markala, de la glaciale relation humaine de la Russie à la chaleur trop humaine et la multiple parenté du Mali lui forge un enracinement évident.
Il met l’accent d’une part sur bon nombre de valeurs sociétales qui existaient au Mali qui ont certes servi à devenir l’homme accompli qu’il est aujourd’hui.

Un parcours très inspirant mais pleines d’embuches…

De fil en aiguille, le jeune se démêle à terminer ses études et sera un ‘’Diplômé sans emploi’’ comme chaque malien l’a un jour été d’ailleurs. Son corps d’origine fut la Banque alors que tout laissait promettre une carrière militaire. Il a choisi ce métier de banquier par amour et l’exerce avec rigueur, avec beaucoup d’améliorations et d’innovations à travers ses postes de responsabilité. Le secteur bancaire a connu un boom tant sur le plan de l’image externe que sur la vie directe des populations. Sa force dans sa gestion a été de reconsidérer l’un des secteurs les plus porteurs mais les moins valorisés au Mali car ayant lui-même été paysan dans son enfance lointain.
De cadre compétent à la Banque avec à son actif plusieurs succès, l’Homme sentît l’appel de Dieu pour le remercier de ses bienfaits. Après cette purification à la Mecque, cette fois, c’est le pays qui l’appelait. Dans un premier temps ministre sous le président Amadou Toumani Touré, il raconte à quel point il est difficile d’être un homme politique, comment la mission de servir son pays peut se révéler périlleux, rude et cela avec un effet direct sur ses proches. L’aspect le plus marquant c’est la relation ambiguë qui existe entre le travail farouche et de titan que fait l’Etat et ce que nous les gouvernés voyons. Il montre combien la gestion de l’Etat est lourde et combien les actions peuvent prendre du temps avant de se matérialiser. Mais tous ces défis lui ont permis de comprendre que l’amour pour sa patrie peut emmener à tous les sacrifices nécessaires. Ce sentiment l’anime alors durant toute sa carrière au service des maliennes et des maliens.
Dans ses fonctions au plus haut niveau de l’état, on découvre un homme farouche, militant de la politique du concret, de ce qui est palpable, pragmatique. Tout cela se couronne par un succès et une satisfaction personnelle, morale et un sentiment d’accomplissement qui se limite entre l’homme et sa conscience puisque sa motivation première a toujours été de servir son pays, sa patrie, rehausser l’image du Mali. Ce qui n’est pas sans critique de personnes de mauvaise volonté, des personnes frustrées il y en a eu et il y en aura toujours et des sacrifices de voir certaines relations se détériorer car pour la patrie il faut qu’il y ait bien des concessions !

La Jeunesse, principal pilier du développement
Dans le troisième chapitre, Mamadou Igor DIARRA conseille, conscientise la jeune génération sur des défis auxquels le Mali fait face et qu’il doit relever à travers cette même jeunesse illustré notamment par ce passage à la fin du chapitre 2 à la page 108 : « Aujourd’hui l’Homme est au cœur des évènements, ne l’oublions jamais. Mon lointain ancêtre Ngolo Diarra, était un jeune homme lorsqu’il était monté sur le trône de Ségou en 1766, après des années d’anarchie. Il fut le premier roi de la dynastie des Ngolosi. Et c’est en pleine vigueur que Soundiata Keita avait remporté en 1235 la victoire de Kirina, face à l’armée du roi Sosso Soumaoro Kanté, un épisode glorieux qui avait ouvert la période la plus prospère de notre histoire ancienne et marqué le début de l’Empire du Mali. Un pays qui avait dominé l’Afrique de l’Ouest pendant plusieurs siècles. Les deux premiers présidents du Mali Modibo Keita et Moussa Traoré, étaient loin des 50 ans quand ils avaient accédé à cette fonction. Notre administration, notre Etat doivent désormais être plus poreux aux talents juvéniles qui se manifestent.
L’âge ne doit plus jamais être un frein » Par ce passage Igor attire l’attention des politiques sur le potentiel que représente sa jeunesse et qu’ils ne doivent pas rester en marge du développement du pays.

Prendre en compte notre histoire pour batir avec la jeunesse le Mali de demain, Dixit Mamadou Igro Diarra
D’autre part, il montre combien il est attaché à ses principes combien il est vigoureusement fier de ses origines de Bambara un peuple reconnu pour son intégrité, leur franc parler sans langue de bois et surtout leur rigueur
L’homme au-delà de sa vie, donne des perspectives pour l’essor du Mali, donne espoir qu’un Mali nouveau est possible, il aborde dans le même sens du fait que l’histoire joue un rôle important dans notre vie et notre identité et comment utiliser cette histoire pour rebâtir un futur radieux pour notre Mali à tous.
Il donne enfin des pistes, des comportements à adopter non pas en instituteur mais sur la base de ses expériences et insiste sur l’urgence de changer les comportements, rétablir la solidarité sociale, reconquérir les ressources de l’Etat et faire de la jeunesse la priorité. Les mots d’ordre que je retiens de ce livre sont : Action, Pragmatisme, Concret, Potentiel de la Jeunesse, Amour de la Patrie, Intégrité, Honnêteté, Volonté Farouche de redonner au Mali sa grandeur et Innovation.
Merci pour ces lignes et merci d’inspirer les jeunes générations Mamadou Igor Diarra.
Mamadou Igor Diarra croit fermement que c’est possible au Mali et moi j’affirme avec conviction que ce sera possible au Mali !
#CestPossibleauMali

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